En effet, on voit de plus en plus de séries et de téléfilms tournés dans des formats supérieurs à la HD, et les masters numériques se font de plus en plus souvent en 4K, afin d'assurer une durée de vie importante aux programmes et en prévision de nouveaux développements technologiques... Alors que certains constructeurs annoncent la commercialisation prochaine d'écrans UHD (nommément capables d'afficher des résolutions de l'ordre de 4096x2160), c'est à une ré-évaluation progressive des conditions actuelles de la diffusion que l'on devrait assister dans les deux ou trois années à venir, alors qu'il semble bien que la 3D stéréoscopique (le relief) ait déjà fait un flop, alors qu'on l'attendait comme le Graal qui allait sortir les diffuseurs de l'ornière dans laquelle ils se débattaient, confrontés au développement ultra-rapide des contenus multimédia sur Internet et à la désaffection des publics jeunes pour leur soupe télévisuelle.
En bref, cet article vient s'ajouter à tous ceux qui montrent que les constructeurs - et les créateurs de contenus - ont déjà pris cette perspective au sérieux, et l'arrivée sur le marché de caméras 4K, dotées de fonctionnalités professionnelles et à moins de 10 K€, ne devrait plus être très éloignée maintenant.
Fig. 1 et 2 : Les différents formats permis par la Canon EOS C-500 et un exemple de workflow en RAW. L'utilisateur peut choisir parmi les résolutions standardisées par la norme DCI SMPTE 2048-1:2011, qui permet le 4K (4096x2160), avec un aspect ratio de 1.896:1, ou la résolution spécifique télé, définie par les normes SMPTE 2036-1:2009 et ITU-R BT.1769 en tant que Quad-HD avec une résolution de 3860x2160 et un format d'image en 16:9 (soit quatre fois la résolution du Full HD).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire