A l’attention de Monsieur l’Inspecteur Général en charge de la réforme du BTS Métiers de l’Audiovisuel,
S/C de Monsieur l’IA/IPR chargé du BTS Métiers de l’Audiovisuel.
Résolution adoptée en réunion, le vendredi 8 juillet.
Les STS des Métiers de l’Audiovisuel sont une des principales voies d’accès aux métiers techniques de l’audiovisuel (radio, communication institutionnelle, web, télévision, cinéma...). Les enseignants qui assurent une formation reconnue dans les différentes disciplines inscrites dans le cursus des étudiants s’emploient au quotidien à l’actualisation de cette formation. En témoigne, dans chaque centre, le dialogue continu avec les professionnels et les entreprises partenaires comme avec les Régions qui prennent en charge le renouvellement indispensable des équipements.
Dans ce contexte d’implication professionnelle forte et responsable de l’ensemble des enseignants, les modalités dans lesquelles la réflexion sur une réforme du BTS audiovisuel s’est engagée, sont inacceptables. L’atmosphère d’opacité qui entoure les travaux ne peut qu’engendrer la méfiance et jeter le discrédit sur ceux-ci.
Nous refusons que se prolonge une attitude qui ne prend pas en compte l’expérience des équipes enseignantes.
Nous demandons à ce stade de la réflexion :
- Que la commission intègre de manière représentative l’ensemble des options, des enseignements et des centres de formation.
- Qu’une information claire, fiable et régulière sur les travaux en cours soit diffusée.
En ce qui concerne l’hypothèse d’une fusion des options « Montage et Postproduction » et « Métiers de l’Image» dans une nouvelle spécialité, qui écarte d’ailleurs le mot montage de sa dénomination, elle nous paraît inopportune car elle ne correspond ni aux attentes des professionnels, ni aux réalités du métier. Elle serait contre-productive car elle détruirait deux filières de formation performantes. Elle serait enfin inapplicable car la fusion des deux programmes dans le même temps de formation est concrètement irréalisable.
Il a été également question d’un «tronc commun de formation en première année» sans que sa légitimité pédagogique ait été démontrée.
Au moment où de très nombreux professionnels consultés désapprouvent cette évolution et revendiquent au contraire une spécialisation accrue dans chacune des cinq options, au moment où les grandes chaînes de télévision elles-mêmes reviennent d’une stratégie de polyvalence de leurs techniciens, il convient d’abandonner ces hypothèses.
Enfin, la formation culturelle et artistique que représente le DLA, doit rester une composante essentielle, car elle participe pleinement de la valeur et de la réputation du Brevet de Technicien Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel.
Autant de questions qui méritent réflexion à condition que des structures de discussion le permettent.
Arcueil le 8 Juillet 2011. Les Enseignants du Jury Final du regroupement Nord
lundi 11 juillet 2011
Réforme du BTS Audiovisuel : courrier des enseignants du regroupement Nord
Cette fois ce sont les membres du Jury final du regroupement Nord (réunis le 8 juillet) qui écrivent à l'IGEN :
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Un petit mot, aussi, pour rappeler que trop, beaucoup trop d'enseignants en BTS le font... avec simplement un BTS en poche ! Ce qui les place dans une position simple: ils ne pourront jamais passer un concours (si tant qu'il soit ouvert, n'est ce paaaas ?) et seront à jamais des précaires. Ca arrange bien certains. Et ca explique pourquoi c'est mou du genou, hormis de la part des profs qui peuvent gueuler (et heureusement, certains sont très compétents...)
RépondreSupprimerOui, le niveau de départ de certains profs peut poser problème, mais il y a des dispositifs qui permettent tout de même de passer les concours : un contractuel avec cinq ans dans la fonction peut très bien passer un concours interne correspondant au poste occupé, sans justifier du niveau d'études requis pour le concours externe. N'oublions pas qu'il y a pas mal de PEGC encore en fonction dans les établissements...
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