Hier soir au TAP, à Poitiers, prise de parole du Collectif Poitevin des Acteurs de
l'Image et du Son (CPAIS) en introduction de la séance "Courts d'Ici" du
Poitiers Film Festival, pour alerter le public sur le désengagement
envisagé du Conseil général de la Vienne dans les domaines du cinéma et de
l'audiovisuel.
Rappelons que le Collectif Poitevin avait fait part, dans un communiqué, de son "inquiétude" à la lecture du compte-rendu de la commission permanente du conseil général du 17 octobre dernier : on y apprend en effet que le conseil général ne soutiendra plus financièrement le cinéma et l'audiovisuel dès 2015. Le Collectif rappelle qu'en avril dernier, le Département avait annoncé son désengagement progressif pour "éviter toute rupture brutale" pouvant mettre en difficulté la filière Image dans la Vienne. Selon le Collectif, "l'annonce du désengagement du conseil général prévu pour 2016 était un coup dur pour une filière en plein développement, mais sa mise en place progressive permettait d'imaginer des pistes de sortie en collaboration avec les services du département et les autres partenaires comme le conseil régional ou le CNC, explique le collectif. C'est
d'autant plus dommageable que plusieurs projets sont engagés pour
l'année 2015 et que leur développement risque d'être très affecté par ce
brusque revirement."
Apparemment, suite aux réactions que suscite cette décision, Maurice Ramblière , le délégué du Conseil général pour le cinéma a proposé de recevoir des représentants du Collectif pour ouvrir une discussion sur les problèmes posés par l'annonce du Département. L'affaire était déjà débattue depuis plusieurs mois. On pouvait, en particulier lire sur le site de l'Union pour la Vienne (groupe de la majorité au Conseil Général) ce qu'écrivait déjà M. Ramblière au mois de mars dernier : "le soutien au cinéma est une politique que nous avons engagée en 2010 pour accompagner la Région et les Départements des Deux-Sèvres, de la Charente et de la Charente-Maritime. Chaque année, nous avons apporté à cette politique 100 000 €.
En 2014, nous avons décidé d’arrêter cette politique qui n’est pas une compétence obligatoire comme chacun le sait. Ce choix, personne ici ne l’a remis en cause. (...)
Pour boucler le Budget 2014, il a donc été décidé, à contrecœur, de ne pas reconduire les engagements financiers du Département, au titre de la Convention Cinéma. Malgré cette décision, je le précise, les partenariats seront poursuivis en 2014, sur les crédits 2013 qui viennent d’être engagés, c’est-à-dire qu’il n’y aura pas, contrairement à ce que l’on pourrait croire, une interruption nette et brutale des financements. Les entreprises de ce secteur d’activité doivent être, sur ce point, rassurées."
A contrecoeur, on veut bien le croire, surtout pour ne pas remettre en cause les deniers du Futuroscope et de Center Parcs, affaires bien plus juteuses et porteuses, électoralement parlant, pour les pontes du Département...
Apparemment, suite aux réactions que suscite cette décision, Maurice Ramblière , le délégué du Conseil général pour le cinéma a proposé de recevoir des représentants du Collectif pour ouvrir une discussion sur les problèmes posés par l'annonce du Département. L'affaire était déjà débattue depuis plusieurs mois. On pouvait, en particulier lire sur le site de l'Union pour la Vienne (groupe de la majorité au Conseil Général) ce qu'écrivait déjà M. Ramblière au mois de mars dernier : "le soutien au cinéma est une politique que nous avons engagée en 2010 pour accompagner la Région et les Départements des Deux-Sèvres, de la Charente et de la Charente-Maritime. Chaque année, nous avons apporté à cette politique 100 000 €.
En 2014, nous avons décidé d’arrêter cette politique qui n’est pas une compétence obligatoire comme chacun le sait. Ce choix, personne ici ne l’a remis en cause. (...)
Pour boucler le Budget 2014, il a donc été décidé, à contrecœur, de ne pas reconduire les engagements financiers du Département, au titre de la Convention Cinéma. Malgré cette décision, je le précise, les partenariats seront poursuivis en 2014, sur les crédits 2013 qui viennent d’être engagés, c’est-à-dire qu’il n’y aura pas, contrairement à ce que l’on pourrait croire, une interruption nette et brutale des financements. Les entreprises de ce secteur d’activité doivent être, sur ce point, rassurées."
A contrecoeur, on veut bien le croire, surtout pour ne pas remettre en cause les deniers du Futuroscope et de Center Parcs, affaires bien plus juteuses et porteuses, électoralement parlant, pour les pontes du Département...
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