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vendredi 28 novembre 2014

Caméras 4K : l'état de l'art en 2014

Une publication mise à jour du site Studio Daily qui mérite qu'on s'y attarde. Ce site publie chaque année, depuis trois ans une revue du marché des caméras 4K et un tableau, régulièrement remis à jour, de toutes les caméras sur le marché avec quelques unes de leurs caractéristiques. Pendant encore combien de temps un tel tableau aura-t-il un intérêt dans la mesure où, progressivement, tout le marché passe à la 4K-UHDTV ? Il sera peut-être temps alors, à partir de l'année prochaine peut-être, de commencer la publication d'un tableau des caméras 6K et ensuite un tableau pour le 8K...
Bien évidemment, la résolution n'est pas tout et on se souvient que la caméra Alexa d'ARRI est devenue le standard de facto de la production en cinéma numérique, y compris pour des films diffusés en DCP 4K, alors que la résolution de base de cette caméra n'était que de 2,8K.
Bien sûr, Gone Girl, le dernier film de David Fincher, dont il a été question ici il y a quelques semaines, a été filmé en 6K. Mais la différence de résolution par rapport à une Alexa d'origine ou par rapport à une XT (capteur 3,2K et sur-échantillonnage 4K DCI en post) et son influence sur l'expérience vécue par le spectateur restent difficiles à évaluer puisque les conditions de création du DCP et de sa diffusion en salle sont à prendre en compte elles aussi.



mercredi 13 novembre 2013

La FIN du cinéma ? (suite)

David Bordwell l'a bien noté : les films sont devenus des contenus et on parle d' ingest et non plus de chargement de bobine. L'environnement technique/technologique tel qu'il apparait dans le circuit menant de la production à l'exploitation (le workflow) a complètement changé, avec des conséquences irréversibles sur la nature même de l'objet filmique.
Cela a-t-il changé quelque chose pour le spectateur ? Pas vraiment si l'on s'en tient à l'expérience vécue dans les salles - et cela malgré les discours (passéistes ?) qui veulent démontrer qu'il ne saurait y avoir d'expérience de cinéma en dehors de la projection sur écran d'une bande perforée, couchée sur un support argentique - ce qui revient à nier au numérique la possibilité même de la projection, et ceci n'est pas tout à fait faux, puisque dans ce cas il ne s'agit pas d'un processus fondé uniquement sur les propriétés optiques d'une lentille et le passage d'une bande devant une lampe de forte puissance (on pourra éventuellement s'intéresser aux caractéristiques des DLP et du DCI en recherchant des éléments de bibliographie ou des ouvrages sur Internet).


Passons sur toutes les situations qui, comme l'écrit Jacques Aumont, "battent en brèche le dispositif cinématographique canonique" (Que reste-t-il du cinéma ?, p.77, Vrin 2012). En réalité, ce dispositif n'a probablement jamais existé. En effet, même la supposition d'une immobilité forcée du spectateur devant l'écran ne tient pas, puisqu'il y a eu les drive in et qu'il y a encore des projections en plein air et des projecteurs dans la salle - il y a des projecteurs dans la salle depuis que le 16mm existe, voir à ce sujet le texte éclairant de David Bordwell, déjà cité. Et ce qui reste du dispositif est donc, toujours selon Jacques Aumont, "en un sens, abstrait, puisque ce n'est jamais qu'une référence mentale à l'idée de dispositif... ce qu'on continue d'appeler le dispositif cinéma existe en somme aujourd'hui autant qu'il y a un demi-siècle, parce que ni aujourd'hui, ni autrefois, il n'a jamais été parfaitement respecté dans la réalité." (Aumont, op. cit. p.78)
Là où pourtant l'expérience de cinéma a changé de manière radicale, c'est dans l'environnement de diffusion privé qui s'est transformé progressivement au cours des années, jusqu'à devenir un système doté de caractéristiques potentiellement équivalentes à celles que l'on trouve dans les salles et capable, en plus, d'interagir avec le réseau, ne serait-ce qu'en utilisant la VOD.
Il est évident, en effet, que pour la plupart des spectateurs l'arrivée d'écrans de plus en plus performants - le 4K avant le 8K, et l'UHDTV avec des diffusions prévues dès 2014 - sont autant d'éléments qui rendent caduque l'expérience de cinéma telle que nous pouvons la vivre aujourd'hui. Ce n'est pas la 3D stéréoscopique, qui n'est pour le moment qu'une manière de faire du neuf avec une technologie ancienne, qui changera cette évolution. Quoi de plus rédhibitoire, en effet, que de devoir porter ces lunettes en plastique, à chaque séance, pour se voir gratifier de quelques effets de jaillissement qui font ressembler l'expérience de cinéma à une attraction foraine ?


D'autre part, la constitution même de l'expérience de cinéma, dans sa structure narrative et dans sa durée, est interrogée aujourd'hui par cet autre phénomène, lié à la télévision, que constitue la diffusion en masse de séries. Non pas qu'il s'agisse d'un genre nouveau. La télévision, après la radio, a depuis longtemps développé ce genre, basé sur le feuilleton et les rendez-vous à dates et heures fixes. C'est l'extension à des thématiques de plus en plus variées et la sophistication de ces histoires, constituées d'épisodes aux durées limitées et aux codes bien identifiés, qui constitue la véritable nouveauté. Il y a désormais des chaines de télévision qui ne diffusent que des séries et des forums sur Internet qui sont le rendez-vous des aficionados du genre. Il est possible, d'ailleurs, que la télévision ait trouvé là son arme ultime contre le cinéma dans les salles...
Car, à vrai dire, c'est le problème de l'exploitation dans les salles qui se pose, plus que celui du changement de nature de l'expérience de cinéma - en effet, et comme l'a très bien écrit David Bordwell, combien de spectateurs ont-ils réellement pris conscience du fait que la projection des films était désormais le résultat du processus de digitalisation ?
On sait aujourd'hui qu'en dehors des grandes métropoles remplir les salles des multiplexes à toutes les séances est devenu une gageure. Les films ont désormais une durée de vie en salle très courte, parfois même très réduite, et même les grosses locomotives ne restent pas à l'affiche plus de trois ou quatre semaines. Lorsque, dans une ville de taille moyenne telle que Poitiers (80,000 habitants) un exploitant de multiplexe annonce 230,000 places vendues au cours du dernier exercice, on peut raisonnablement se demander quel est le seuil de rentabilité pour un tel ensemble.
Certains films réussissent pourtant à remplir les salles, et pour une durée appréciable. Cependant, on peut estimer que l'engouement qu'ils provoquent n'est déjà plus de l'ordre de l'expérience de cinéma telle que pourraient la définir bon nombre de cinéphiles. La plupart des spectateurs d'Intouchables, par exemple, n'allaient pas souvent au cinéma, ou bien s'y rendaient lorsque le spectacle était (semble-t-il) de nature à provoquer leur adhésion en jouant sur des particularismes ethniques ou socio-culturels. Bien loin de considérations esthétiques, parfois. Il faudrait sans doute plus d'Intouchables pour sauver l'exploitation en salle, mais la nature même de ces évènements fait qu'ils sont impossibles à prévoir.
Au fond, c'est aussi la question du cinéma en tant que divertissement populaire qui est posée. La cinéphilie galopante qui, en France tout au moins, a envahi la plupart des festivals de cinéma et les cursus scolaires, a peut-être plus fait pour éloigner les spectateurs des salles de cinéma que la télévision et les matches de football réunis.
Il devient parfois très difficile de dire qu'on s'amuse plus en allant voir "Iron Man 3" que le dernier opus de tel auteur estimé et généralement adoubé par la doxa des cinéphiles. Et il faut bien reconnaitre que cet "auteurisme triomphant" (la formule est de Yannick Dahan) a toujours eu du mal à attirer les foules, et cela malgré les certificats de bonne conduite délivrés par les critiques (peut-être faudrait-il définir d'ailleurs ce que peut bien représenter cette critique de cinéma, mais ce sera pour une autre fois...)
De fait, si le cinéma souffre de la concurrence de la télévision et des médias connectés, il souffre surtout de ne plus être perçu comme un divertissement populaire majeur - le principal d'ailleurs, jusqu'aux années 1960, et d'avoir été remplacé progressivement dans ce rôle par d'autres formes de spectacle, dont les compétitions sportives semblent être le modèle directeur. D'où, sans doute, ce développement actuel des retransmissions en direct à l'intérieur des salles de cinéma, lesquelles ne sont plus réservées à la seule projection de films de cinéma - aux séances codifiées en termes de contenu, de déroulement et de durée - mais qui peuvent désormais permettre de regarder en direct des matches de hockey sur glace ou des comédies musicales dont la temporalité n'est pas la même. Cette forme de diversification suffira-t-elle à sauver l'exploitation en salle ou allons-nous assister à la création d'une nouvelle économie de niche, à la manière de ce qui est advenu du théâtre, créant ainsi une sorte de cinéma des cinéphiles ?  Pas sûr que ce soit une bonne voie pour l'avenir du "7ème Art".

dimanche 23 juin 2013

Workflow, optiques, encodage : des lectures pour l'été

Voici quelques références d'articles publiés sur des sites bien connus, mais qui ont pu échapper à certains dans le stress des examens. A méditer à partir du 5 juillet...
Tout d'abord, pour éclaircir certaines questions relatives au workflow 4K, il faut lire un excellent article de Shane Hurlbut, qui travaille avec le Canon 1D C depuis son lancement pratiquement :
http://www.hurlbutvisuals.com/blog/2013/06/canon-1d-c-internal-4k-workflow/comment-page-1/#comment-66086


Toujours sur le même blog, Hurlblog, une série consacrée aux optiques :
http://www.hurlbutvisuals.com/blog/2013/05/how-lenses-assist-in-storytelling/


Et pour terminer, un tableau (très bien fait)effectuant une comparaison entre les principales caméras "digital cinéma" à capteur unique disponibles sur le marché, et que l'on doit à Fletcher Camera and Lenses :


mercredi 17 avril 2013

Qu'est-ce qu'un DCP ?

La question du cinéma numérique est au cœur de la plupart des commentaires concernant l'évolution du broadcast et de la production, particulièrement en raison de la montée en puissance du 4K. On se pose évidemment la question de fabriquer un "package" cinéma numérique, prêt à diffuser. Aujourd'hui les outils existent, et ils sont souvent "open source" comme on peut le voir dans la vidéo que je diffuse ici.
Je reviendrai plus tard sur cette question. Pour le moment regardons plutôt comment on peut se fabriquer son propre DCP à peu de frais (en attendant de pouvoir diffuser sur un véritable système 4K ;-))


lundi 1 avril 2013

La fin des caméras tri-capteurs ?

Plusieurs rapports, publiés avant le NAB 2013, montrent que l'évolution actuelle vers le 4K et l'Ultra-HDTV préfigurent la généralisation des caméras à grand capteur et matrice de Bayer, seules technologies capables à l'heure actuelle de permettre de tourner avec de telles résolutions, à un coût raisonnable et avec des facteurs de forme réalistes.
Nous reviendrons plus en détail sur cette comparaison tri-capteurs / mono-capteur, mais on peut déjà citer cet article de Broadcast Engineering, qui donne quelques indications sur le sujet :
http://broadcastengineering.com/cameras-amp-lenses/does-ultra-hdtv-signal-end-three-sensor-cameras


dimanche 24 février 2013

Enregistrement 4K : tableau comparatif


Sur Canon Digital Learning Center, un tableau intéressant montrant les différentes possibilités d'enregistrement en 4K sur recorder externe. Les enregistreurs testés sont : AJA Ki Pro Quad, Codex Onboard S/M et Convergent Design Gemini 4:4:4


lundi 14 janvier 2013

Une chaine Ultra HD sur Eutelsat

La télévision Ultra-HD est là ! (du moins pour quelques uns...) Communiqué publié par EUTELSAT à l'occasion du CES de Las Vegas, qui annonce le lancement d'une chaine démo en Ultra-HD en Europe, à compter du 8 janvier 2013. Diffusée par satellite, avec une résolution de 3840x2160 (Quad HD) et 50 images par seconde, l'encodage du flux est effectué en MPEG-4 (une solution ATEME) et transmis à 40 Mbps. C'est à dire environ deux fois le débit utilisé par la plupart des diffusions en 1080i. Cependant, ceci ne sera pas nécessairement le débit de la future UHDTV, qui sera supposée utiliser alors le nouveau codec HEVC. Cependant, alors qu'il n'existe actuellement que trois modèles (hors de prix) de téléviseurs UHDTV sur le marché, cette chaine n'aura sans doute que très peu de téléspectateurs... Alors que faire ? Précipitez-vous sur REDRAY, le nouveau lecteur 4K de RED. A 1450$, c'est un deal !
Voici le communiqué de presse d'EUTELSAT dans son intégralité :
Eutelsat Launches Europe's First Dedicated Ultra HD (4K) Channel
As the television and cinema industries accelerate their progression towards Ultra HD (4K), Eutelsat Communications (Euronext Paris: ETL) today announced it is launching a dedicated demonstration Ultra HD channel for Europe on the EUTELSAT 10A satellite. The first transmissions of content filmed in 4K will start on January 8. Delivering a resolution of eight million pixels, four times the resolution of HDTV, Ultra HD (4K) is poised to mark the next big leap forward in the immersive viewing experience.
Eutelsat's new channel is designed to benefit all actors in the broadcasting chain who want to acquire expertise in 4K, including production companies, pay-TV operators, rights owners and TV set manufacturers. The new channel will operate in progressive mode at 50 frames per second. It will be encoded in MPEG-4 and transmitted at 40 Mbit/s in four Quad HD streams. Eutelsat is partnering with ATEME, a video compression solution provider to the broadcast industry, for the transmissions that will be uplinked to the EUTELSAT 10A satellite from its teleport in Rambouillet, near Paris.

The launch of Europe's first dedicated channel comes as key actors prepare to meet in Las Vegas for the annual Consumer Electronics Show, one of the world's leading technology fairs. Ultra HD is expected to be a centrepiece at the show, with new Ultra HD sets showcased by display technology leaders revealing stellar resolution and immersive viewing experience.
"This new step towards 4K continues Eutelsat's longstanding commitment to achieving new broadcast milestones that over the last 20 years have included digital TV, HDTV and 3D," said Jean-François Leprince-Ringuet, Eutelsat's Commercial Director. "Early and close collaboration between all players in the broadcast chain will be a key success factor for this new revolution. We are delighted to propose this first Ultra HD platform forEurope."

 Fig.1 Un diagramme qui montre comment les angles de champ et la distance à l'écran varient selon que l'on regarde un téléviseur SD (à gauche), HD (au centre) et Ultra HD (à droite)

lundi 29 octobre 2012

Comment enregistrer et relire en 4K


Au départ, on considère qu'un format en 4K est toujours, d'une manière ou d'une autre codé en RAW en sortie de capteur. Les data en RAW sont des enregistrements de l'information de luminosité de chaque photosite et les informations couleur après filtrage. Ce qui signifie qu'en RAW, chaque pixel enregistré contient l'information d'une seule couleur. L'enregistrement vidéo, au contraire, enregistre chaque pixel avec les informations couleur et luminosité. Dès lors pourquoi ne pas toujours enregistrer en vidéo ? Tout simplement parce que le fichier vidéo décompressé serait beaucoup plus important que le même en RAW, et tout particulièrement à des niveaux de quantification élevés tels que 12 ou 16 bit. Pour exemple : une seule image ARRIRAW en 16x9 "pèse" environ 7Mo, tandis que la même en 12-bit DPX ferait 19Mo.
Ce sont cependant les codecs, toujours plus perfectionnés en vidéo, qui expliquent que le RAW soit resté confiné à des prestations haut de gamme. Ainsi, à partir du moment où on peut enregistrer de la HD en 12-bit ProRes 4444, de nombreux producteurs (particulièrement ceux concernés par une diffusion télévision) vont préférer un format plus rapide à mettre en œuvre et au final moins coûteux.
Mais qu'est-ce que le 4K en vidéo exactement ? On doit distinguer tout d'abord entre les deux standards qui y sont associés : le DCI, ou Digital Cinema Initiative et le Broadcast. Le Digital Cinema, formalisé par le SMPTE, a une résolution de 4096x2160, soit un ratio de 1,89:1 en termes de format. Le 4K Broadcast a lui été standardisé à 3840x2160, ce qui est exactement le double de la HD (1920x1080). C'est pour celà qu'il arrive parfois que l'on rencontre le terme Quad HD plutôt que 4K. La résolution en broadcast est inférieure à celle du DCI afin de conserver le ratio 16x9 (1,79:1). Ceci est évidemment à mettre en rapport avec les desiderata des marchands de télévisions HD et bientôt 4K, dont les méthodes industrielles s'adapteront plus facilement à de telles évolutions si on ne change pas les standards.
Comment va-t-on afficher justement ces flux en 4K ? L'interface HD-SDI délivre des résolutions allant jusqu'à la HD 1920x1080. Pour afficher du 2K, on doit doubler la bande passante, ceci même si la résolution en 2K est à peine plus grande : 2048x1080. Dès lors, une interface en Dual Link ou en 3G-SDI pourra transporter un flux 2K en 4:4:4, c'est à dire sans sous-échantillonnage. Pour obtenir de la vidéo en 4K, nous pouvons soit combiner 2 connexions en 3G-SDI avec un échantillonnage en 4:2:2, ou bien 4 connexions 3G-SDI pour obtenir du 4:4:4. Côté connectique grand public, la spécification HDMI 1.4 délivre de la vidéo 4K sur un seul câble, en 3840x2160 ou en 4096x2160.
Les prestataires sont de plus en plus souvent confrontés à cette question et, alors que pendant longtemps il n'existait que la solution RED + RED Rocket, des alternatives apparaissent, en particulier celle qui consisterait à coupler la toute nouvelle caméra C500 de Canon avec un enregistreur AJA, le KI Pro Quad. La C500 peut délivrer, à travers des interfaces 3G-SDI, un flux vidéo en 4K (4096x2160)  ou 4 sorties data en HD. Le Ki Pro Quad peut enregistrer le RAW à partir de la C500 et le convertir en vidéo pour l'enregistrer en ProRes 10 bit avec une résolution 4K. Le Ki Pro Quad a des sorties SDI pour effectuer une visualisation en 4K ou en HD. Les données RAW d'origine peuvent être envoyées vers un ordinateur grâce au connecteur Thunerbolt intégré. D'autre enregistreurs, tels que le Codex S et le Gemini 444 sont capables eux aussi de récupérer le RAW en sortie caméra. La C500 et le Ki Pro Quad pourront aussi enregistrer en 2K avec 12 bit de résolution et en 4:4:4.

Référence : 4K Plug-and-Play

lundi 7 novembre 2011

Full frame, S35, 4K... Canon dans l'arène du "Digital Cinema"


Après les annonces du 1DX, puis de la caméra C300 qui inaugure le concept "Canon EOS Cinema", Canon sort un prototype de boitier full frame filmant en 4K ! Histoire sans doute de se démarquer encore un peu plus dans le domaine du HDSLR...
En tous cas voici le prototype présenté lors de la conférence EOS Cinema. Pour les caractéristiques, on verra plus tard. La compétition sera rude avec la Scarlet-X (RED) et la F3K (Sony)
On peut lire l'intégralité de l'annonce sur le site de Canon USA

mardi 23 novembre 2010

RGB Stripe vs Bayer = Q67 ?




Chez Sony, cette stratégie prend le nom de "Sony 4K Roadmap". Sur VideON, le canal broadcast de Sony, elle est expliquée par Hugo Gaggioni, CTO. Mais la véritable explication, en profondeur, est faite par Larry Thorpe, de Canon Broadcast (en compagnie de John Galt, de Panavision), dans une série intitulée Demystifying Digital Camera Specifications que l'on peut regarder sur le site de Panavision.
On pourra lire aussi, sur ProVideoCoalition, un article qui résume la position de Sony, et regarder ici les différents "patterns" en concurrence.