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lundi 3 juin 2013

Le cinéma français est-il antisocial ?

A noter, un élément de plus à verser au dossier de l'extension de la convention collective du cinéma : un lien fourni par l' AFC. Il s'agit d'une émission de France Culture, enregistrée au mois de mai, et qui permet de confronter les points de vue. Alors, "cinéma antisocial" ou "asocial" ? On ne joue pas sur les mots M. Niedermayer ! Cette convention collective est là seulement pour servir de garde fou dans une industrie où les abus deviennent de plus en plus fréquents et où il devient quasiment impossible, pour de nouveaux entrants, de gagner quelque chose qui ressemble à un salaire. Ce qui, semble-t-il, devrait interpeller aussi les personnels en charge de la formation de ces futurs "professionnels" qui ne travailleront jamais... Et rappelons que les techniciens américains de la post-production sont toujours en lutte pour obtenir une véritable reconnaissance de leur travail dans un collectif qui s'appelle VFX Solidarity International. Ce mouvement intervient après la grande grève de la Writers Guild of America en 2007-2008. D'ailleurs, sans avoir à remonter au mouvement de l'automne 2003 en France, on sait que plusieurs associations et collectifs de techniciens et ouvriers du monde du spectacle sont aujourd'hui engagés dans des actions pour contrecarrer le réformisme ultralibéral qui caractérise depuis plusieurs années l'évolution des industries de l'audiovisuel dans ce pays. Inutile de revenir sur le discours que tiennent ces donneurs d'ordre et leurs bailleurs de fonds. Il est désormais archi connu, et celui qui veut voir et entendre pourra effectivement voir et entendre.


vendredi 26 avril 2013

DDC ou DIT ?

Nous avions déjà signalé ici l'excellent travail effectué par l'ADIT, l'Association des Digital Imaging Technicians en France. Ce métier de technicien Image ou Opérateur Vision sur les tournages en cinéma numérique acquiert une reconnaissance de plus en plus grande au fur et à mesure que se développent les équipements et les technologies qui vont avec : caméras à capteurs S35, tournages en 4K, enregistrement en RAW, etc. Il était inévitable que l'on finisse par se demander où s'arrêtent réellement les qualifications de ces techniciens Vision : s'agit-il simplement de gérer les réglages des caméras sur le tournage (de veiller au grain, en quelque sorte) ou le DIT n'est-il pas en train d'acquérir un statut supplémentaire, faisant de lui un étalonneur en bonne et due forme et en "temps réel", en quelque sorte ? C'est une évolution intéressante et qui, cette fois, semble tirer une profession vers le haut en reconnaissant à certains de ses membres des compétences qui n'avaient pas été envisagées au départ. Le fait est suffisamment rare, dans ce milieu pour qu'il mérite d'être signalé. Une pièce en tous cas mérite d'être versée au dossier. Elle nous vient d'une contribution d'un membre de IATSE Local 600, une association internationale de Directeurs Photo, et elle est signée par Paul Cameron, lui-même DoP réputé, et qui se demande s'il ne faudrait pas faire évoluer la dite profession de DIT vers celle de DDC, autrement dit Digital Dailies Colorist. C'est à dire, ni plus ni moins, vers le métier d'étalonneur attitré sur le lieu de tournage.
Cette contribution est à lire sur le site de Ben Cain, Negative Spaces. Et comme elle émane d'un directeur photo qui n'est pas n'importe qui à Hollywood, elle mérite certainement d'être prise au sérieux...




samedi 16 mars 2013

Un DIT pour mon film !

Importance du DIT : elle n'est plus à démontrer, à l'ère du "digital cinema" et bientôt de l'ultra-HD. Ce workshop de l'ADIT (auquel je n'ai pas pu assister faute de temps) était là pour le prouver - si besoin est...