Une refonte du Référentiel doit conduire à une
réflexion plus large concernant l’existence même de la STS Métiers de l'Audiovisuel dans sa forme
actuelle et dans son positionnement par rapport aux industries du cinéma et de
l’audiovisuel (par audiovisuel entendons : chaînes de TV, producteurs et
prestataires techniques).
Une vision en termes de « métiers » - celle qui a prévalu jusqu’à ce jour – est à mon sens largement dépassée. On doit lui substituer celle de « compétences » - toujours en évolution.
Pour cela, il faut certainement abandonner l’idée d’un BTS à 5 options et une spécialisation à partir de définitions figées des « métiers » de l’audiovisuel (des idées qui ont déjà été mises en avant depuis plusieurs années).
Il faut développer l’idée de « formations », toujours en évolution (contenus adaptables, donc) et avec des passerelles de l’une à l’autre.
Les spécialisations étroites devraient disparaître (c’est déjà ce qui se passe sur le terrain pour les opérateurs ayant une formation « Image »). Il ne s’agit pourtant pas de polyvalence ! Il faut redéfinir, au contraire, le champ des enseignements de spécialité et celui des enseignements conduisant à une certaine transversalité entre les formations (toute la problématique IT à prendre en compte, bien entendu, puisque c’est la première qui vient à l’esprit).
Que deviennent les enseignements généralistes ? Moins de DLA, c’est certain (en tous cas, il n’est plus possible de continuer cet enseignement dans sa forme actuelle). En revanche, introduction d’un véritable enseignement à l’analyse de la télévision (à ce sujet, on peut déjà se tourner vers les travaux de François Jost, par exemple) et des nouveaux médias numériques interactifs.
Refonte des enseignements de physique et de TES, en vue d’une meilleure prise en compte de la problématique IT et réseaux, mais aussi du traitement numérique de l’image et du son (et donc une approche double : signal et traitement de l’information).
On pourrait imaginer (par exemple) 4 intitulés de formation, rassemblant plus ou moins l’essentiel des qualifications requises à l’intérieur des organisations travaillant dans l’audiovisuel :
- Ingénierie des systèmes audiovisuels en réseau
- Création et production sonore pour l’audiovisuel
- Prise de vues et trucages : tournage et traitement de l’image en production
Une vision en termes de « métiers » - celle qui a prévalu jusqu’à ce jour – est à mon sens largement dépassée. On doit lui substituer celle de « compétences » - toujours en évolution.
Pour cela, il faut certainement abandonner l’idée d’un BTS à 5 options et une spécialisation à partir de définitions figées des « métiers » de l’audiovisuel (des idées qui ont déjà été mises en avant depuis plusieurs années).
Il faut développer l’idée de « formations », toujours en évolution (contenus adaptables, donc) et avec des passerelles de l’une à l’autre.
Les spécialisations étroites devraient disparaître (c’est déjà ce qui se passe sur le terrain pour les opérateurs ayant une formation « Image »). Il ne s’agit pourtant pas de polyvalence ! Il faut redéfinir, au contraire, le champ des enseignements de spécialité et celui des enseignements conduisant à une certaine transversalité entre les formations (toute la problématique IT à prendre en compte, bien entendu, puisque c’est la première qui vient à l’esprit).
Que deviennent les enseignements généralistes ? Moins de DLA, c’est certain (en tous cas, il n’est plus possible de continuer cet enseignement dans sa forme actuelle). En revanche, introduction d’un véritable enseignement à l’analyse de la télévision (à ce sujet, on peut déjà se tourner vers les travaux de François Jost, par exemple) et des nouveaux médias numériques interactifs.
Refonte des enseignements de physique et de TES, en vue d’une meilleure prise en compte de la problématique IT et réseaux, mais aussi du traitement numérique de l’image et du son (et donc une approche double : signal et traitement de l’information).
On pourrait imaginer (par exemple) 4 intitulés de formation, rassemblant plus ou moins l’essentiel des qualifications requises à l’intérieur des organisations travaillant dans l’audiovisuel :
- Ingénierie des systèmes audiovisuels en réseau
- Création et production sonore pour l’audiovisuel
- Prise de vues et trucages : tournage et traitement de l’image en production
- Montage, effets spéciaux et étalonnage en
post-production
Ingénierie des systèmes audiovisuels en réseau
L’administration réseau et l’ingénierie portant sur
les systèmes audiovisuels et multimédia apparaissent aujourd’hui comme des
évolutions majeures du métier de technicien supérieur vidéo et/ou audio.
La dématérialisation des médias est une réalité qui
remet en question les structures et les habitudes de travail dans les
entreprises. Il existe aujourd’hui une forte demande, émanant surtout des
chaînes de TV ou des grosses structures de post-production pour un type de
technicien qui aurait à la fois les compétences d’un spécialiste de
l’audiovisuel « broadcast » et celles d’un gestionnaire de réseau
multimédia. Il devra aussi être familiarisé avec les problématiques liées aux
formats de compression et d’interopérabilité ;
Par « broadcast », on entend aujourd’hui les
technologies de gestion et de diffusion des flux vidéo et des données
(streaming, VOD, systèmes de stockage et d’archivage des médias)
Le profil recherché par les entreprises du secteur
serait donc celui d’un technicien supérieur ayant :
-
Des compétences d’administrateur système différentes
des compétences produit
-
La capacité à faire le lien entre la coordination
technique et la responsabilité de la maintenance secteur
(A
la chaîne Info Sport, du groupe
Canal+, le coordinateur technique correspond en partie à cette fonction :
il fait le lien entre l’éditorial, la technique et la maintenance).
Bien
que la plupart des décideurs interrogés dans plusieurs études reconnaissent
l’intérêt de la formation de type BTS Audiovisuel option Exploitation (ou Son),
ils font remarquer qu’il y a une carence au niveau des connaissances
informatiques liées à l’audiovisuel.
Un
double cursus, Signal et IT, paraît désormais nécessaire.
Objectifs : former des techniciens
supérieurs capables de gérer et d’effectuer la maintenance système de
réseaux informatiques spécialisés dans le transport des flux audiovisuels. Ces
opérations comprennent, en particulier :
-
Le transfert des fichiers, le streaming et la gestion
du stockage disque (direct-to-storage
et solutions telles que DAS, SAN, NAS)
-
Les formats d’encodage, les types de fichiers et leur
utilisation en réseau
-
Les architectures logicielles utilisées en
réseau : centralisée, distribuée, client/serveur, orientée service
-
La gestion du transport des flux audio et vidéo sur le
réseau et des supports de stockage
-
La gestion des médias en réseau (Media Asset Management)
-
La sécurité sur les systèmes A/V en réseau
L’administrateur
de réseaux audiovisuels a des compétences différentes de celles du technicien
d’exploitation classique : il n’intervient pas dans le processus de fabrication
des émissions ou de diffusion de la télévision.
Il est
cependant responsable du stockage, de la distribution, de la sécurité et de la
gestion des contenus pour la télévision, Internet et le cinéma numérique
(puisque le mode de distribution des films en salle est en train de se
transformer profondément).
On comprend
aisément que les perspectives ouvertes par le développement des réseaux
audiovisuels requièrent désormais, pour la gestion des flux et des données, un
type de spécialiste ayant un double profil, à la fois audiovisuel et
informatique.
Il existe
aujourd’hui une licence professionnelle ayant pour objectif de former des
techniciens « capables de gérer les équipements informatiques dédiés aux
applications audiovisuelles numériques » (INA et Université de
Marne-la-Vallée)
Cette
licence n’est pas entièrement consacrée à l’administration réseau. D’où
l’intérêt d’un cursus qui formerait de véritables spécialistes de la gestion
des systèmes audiovisuels en environnement réseau.
Prise de vues, lumière et effets spéciaux : tournage et traitement en
production
Rassembler des intitulés en apparence aussi éloignés l’un de l’autre dans une même spécialité demande des éclaircissements :
- Remise en question des spécialisations formées autour des métiers classiques du cinéma comme socle majeur de formation technique à l’audiovisuel (type BTS)
- Recherche d’une cohérence par la création d’une chaîne unique de captation et de traitement de l’image numérique : de la prise de vue à l’étalonnage final, en passant par la création et la gestion des effets spéciaux en production (un travail d’équipe, quelles qu’en soient les modalités). Ce qui est en jeu : l’intégration dans la formation des développements du cinéma numérique. Ces technologies doivent servir de socle commun aux techniciens de la chaîne Image. Leurs problématiques esthétique, économique et technique serviront de fondement à la formation.
- Dès lors, le process dans une filière entièrement numérique est connu :
Captation en HD ou 2K/4K
Duplication des rushs en SD et/ou HD
Conformation en HD ou 2K/4K
Etalonnage en HD ou 2K/4K
Elaboration du PAD HD (ou master en numérique 2K/4K)
Shoot du master en 35mm pour le tirage des copies argentiques
- Les systèmes organisés autour de la télévision ne sont plus les
seuls pourvoyeurs de travail -> importance des laboratoires et des
structures de post-production, ou encore des studios travaillant avec des
systèmes de prise de vues spéciaux.Rassembler des intitulés en apparence aussi éloignés l’un de l’autre dans une même spécialité demande des éclaircissements :
- Remise en question des spécialisations formées autour des métiers classiques du cinéma comme socle majeur de formation technique à l’audiovisuel (type BTS)
- Recherche d’une cohérence par la création d’une chaîne unique de captation et de traitement de l’image numérique : de la prise de vue à l’étalonnage final, en passant par la création et la gestion des effets spéciaux en production (un travail d’équipe, quelles qu’en soient les modalités). Ce qui est en jeu : l’intégration dans la formation des développements du cinéma numérique. Ces technologies doivent servir de socle commun aux techniciens de la chaîne Image. Leurs problématiques esthétique, économique et technique serviront de fondement à la formation.
- Dès lors, le process dans une filière entièrement numérique est connu :
Captation en HD ou 2K/4K
Duplication des rushs en SD et/ou HD
Conformation en HD ou 2K/4K
Etalonnage en HD ou 2K/4K
Elaboration du PAD HD (ou master en numérique 2K/4K)
Shoot du master en 35mm pour le tirage des copies argentiques
Un tel schéma de production ne peut exister, à
l’intérieur d’une filière audiovisuelle, qu’en adoptant une approche
synthétique de la formation :
- Recentrage autour des spécificités technologiques, en prenant en compte le caractère particulier de la captation en cinéma numérique
- Evolution de certains métiers : l’assistant opérateur ou certains cadreurs pourront être amenés à travailler dans une nouvelle spécialité, l’opérateur vision (ou DIT dans les pays anglo-saxons)
- Recentrage autour des spécificités technologiques, en prenant en compte le caractère particulier de la captation en cinéma numérique
- Evolution de certains métiers : l’assistant opérateur ou certains cadreurs pourront être amenés à travailler dans une nouvelle spécialité, l’opérateur vision (ou DIT dans les pays anglo-saxons)
- Intégration de tâches relevant de la gestion des
médias : supports d’enregistrement, en particulier (le « data
wrangler », en tournage)
- Conséquence : disparition du cadreur de reportage qui laisse la place à un technicien Image aux compétences désormais centrées sur le workflow et la gestion des données en production et en post.
- Ici aussi, une double compétence signal et IT est requise.
Montage et traitement des images et des sons en post-production
- En montage, on peut considérer comme étant close
la question de la révolution du numérique.
- La banalisation du travail technique du montage (des logiciels facilement accessibles, un travail routinier au sein des grosses structures) implique aujourd’hui la prise en compte de l’environnement technique de la post-production tout entier.
- C’est pourquoi il peut paraître intéressant de ne plus former des monteurs au sens traditionnel du terme, mais des techniciens qui connaissent l’intégralité de la mise en place et la gestion technique d’une production, jusqu’à la phase finale de la conformation et de l’étalonnage.
- Dans un tel schéma, il sera difficile de conserver leur place actuelle aux enseignements non technologiques et scientifiques.
- La banalisation du travail technique du montage (des logiciels facilement accessibles, un travail routinier au sein des grosses structures) implique aujourd’hui la prise en compte de l’environnement technique de la post-production tout entier.
- C’est pourquoi il peut paraître intéressant de ne plus former des monteurs au sens traditionnel du terme, mais des techniciens qui connaissent l’intégralité de la mise en place et la gestion technique d’une production, jusqu’à la phase finale de la conformation et de l’étalonnage.
- Dans un tel schéma, il sera difficile de conserver leur place actuelle aux enseignements non technologiques et scientifiques.
On peut en déduire
alors que ce qui manque actuellement au montage, c’est une formation
technologique approfondie et s’appuyant sur l’enseignement de processus réellement
mis en œuvre dans le champ professionnel. Il est bien évident aujourd’hui qu’un
enseignement exhaustif de l’esthétique du montage (sémiologie, histoire du
cinéma, rapports avec la littérature et l’art…) ne correspond plus aux demandes
des entreprises, engagées désormais dans une course technologique qui elle
seule peut leur donner l’avantage concurrentiel dont elles ont besoin pour
survivre.
-
Le champ de développement
réel de la post-production aujourd’hui est tout entier centré autour de la fabrication
des effets spéciaux pour le cinéma et la télévision. C’est dire que les
perspectives d’évolution d’un monteur sont à rechercher du côté d’une connaissance
des outils avancés du trucage et du traitement des images : Flame bien
sûr, mais aussi Quantel iQ et Pablo, DaVinci Resolve, VizRt, et bien d’autres…
En tous cas, sortir du duo Avid-After Effects qui est tout à fait insuffisant. Il
est important dès lors de rechercher d’autres méthodes d’analyse des écritures
du cinéma et des médias numériques. C’est l’enseignement qui doit remettre en
question des méthodes qui, centrées aujourd’hui pour l’essentiel autour de
l’analyse du film, ne peuvent plus servir
de référence unique.
-
L’autre axe de
développement c’est le travail technique dans des organisations dans lesquelles
le workflow est important et qui mettent en place une division du travail
approfondie. Ce sont les chaînes bien sûr, et les grosses entreprises intégrées
de type labos et post-production.
(A compléter)
Création et production sonore pour l’audiovisuel
Pour l’option que j’ai défini
comme « Création et production sonore pour l’audiovisuel », un
collègue enseignant dans l’actuelle option « Métiers du Son » a écrit
les remarques suivantes après lecture du nouveau RAP :
Pour
le point "IV-Champ d'activité "métiers du son", de la page 23 à
30, pas de grand changement, c’est
à 98% celui que j'avais écrit il y a bientôt 10 ans…
Mais :
- le profil du candidat a été diminué
- la HF apparait partout
- "réaliser des sonorisations" à été remplacé par "réaliser des sonorisations de petite puissance", comme si la puissance définissait le travail à faire :-)
Par contre le préambule "2… les évolutions de l'option son " page 6 est remarquable :
- "pas assez de direct notamment radiophonique"
- On parle de multimédia et de serveur : "La profession demande un renforcement de la formation sur la connaissance des systèmes numériques/informatiques adaptés au domaine audiovisuel et multimédia (réseaux et serveurs)
- les techniciens doivent connaitre les possibilités offertes pas les effets (entendre effet de mesure) "dolby"," loudness" et la gestion des volumes sonores - enfin fini nos "vieux PAD stéréo", enfin le "leq" et le dolby E dans le BTS audiovisuel (cf PAD d'Arte). ATTENTION LES MONTEURS ET LES EXPLOITANTS, ON VA PASSER ENFIN AU LKFS !
RENSEIGNEMENT DU « DIALNORM »
- La mesure s’effectuera avec un appareil utilisant la pondération K (Leq (R2LB)) conforme à la recommandation ITU-R BS.1770-1,
- La mesure devra être effectuée sur tous les canaux du programme sauf le « LFE »,
- La valeur mesurée devra être renseignée dans les metadata et devra se situer à la valeur moyenne de référence de -25 LKFS avec une tolérance de ± 3 dB.
- La HF : "La gestion du parc HF devient une partie du métier (exemple, gestion de 100 Micro HF sur un plateau)".... Utilisation d'analyseur de spectre (HF) pour mixer 80 microphones par exemple... ": Ca va rayonner en son !!! Attention les maladies :-). On passe du peu à trop ! Comment va t on faire avec des plateaux qui ne peuvent recevoir que 19 personnes, techniciens compris ? Hein ?
- Dernier point "maitrise des technologies Wifi et DMX" : Le mot "maîtrise" a été utilisé. Le wifi d'accord (ça va continuer à rayonner) mais le DMX : c'est quoi cette connerie ? Peut-être souhaitent-ils l'écoute d'un album du groupe DMX tel que DARK AND HELL IS HOT.
R. Gestalt, 18/06/2011
Mais :
- le profil du candidat a été diminué
- la HF apparait partout
- "réaliser des sonorisations" à été remplacé par "réaliser des sonorisations de petite puissance", comme si la puissance définissait le travail à faire :-)
Par contre le préambule "2… les évolutions de l'option son " page 6 est remarquable :
- "pas assez de direct notamment radiophonique"
- On parle de multimédia et de serveur : "La profession demande un renforcement de la formation sur la connaissance des systèmes numériques/informatiques adaptés au domaine audiovisuel et multimédia (réseaux et serveurs)
- les techniciens doivent connaitre les possibilités offertes pas les effets (entendre effet de mesure) "dolby"," loudness" et la gestion des volumes sonores - enfin fini nos "vieux PAD stéréo", enfin le "leq" et le dolby E dans le BTS audiovisuel (cf PAD d'Arte). ATTENTION LES MONTEURS ET LES EXPLOITANTS, ON VA PASSER ENFIN AU LKFS !
RENSEIGNEMENT DU « DIALNORM »
- La mesure s’effectuera avec un appareil utilisant la pondération K (Leq (R2LB)) conforme à la recommandation ITU-R BS.1770-1,
- La mesure devra être effectuée sur tous les canaux du programme sauf le « LFE »,
- La valeur mesurée devra être renseignée dans les metadata et devra se situer à la valeur moyenne de référence de -25 LKFS avec une tolérance de ± 3 dB.
- La HF : "La gestion du parc HF devient une partie du métier (exemple, gestion de 100 Micro HF sur un plateau)".... Utilisation d'analyseur de spectre (HF) pour mixer 80 microphones par exemple... ": Ca va rayonner en son !!! Attention les maladies :-). On passe du peu à trop ! Comment va t on faire avec des plateaux qui ne peuvent recevoir que 19 personnes, techniciens compris ? Hein ?
- Dernier point "maitrise des technologies Wifi et DMX" : Le mot "maîtrise" a été utilisé. Le wifi d'accord (ça va continuer à rayonner) mais le DMX : c'est quoi cette connerie ? Peut-être souhaitent-ils l'écoute d'un album du groupe DMX tel que DARK AND HELL IS HOT.
R. Gestalt, 18/06/2011
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