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samedi 6 juillet 2013

Magic Lantern RAW sur les DSLR Canon

Un tableau mis à jour sur le site nofilmschool montre les différentes options disponibles sur les DSLR Canon, ayant le firmware Magic Lantern installé pour effectuer des prises de vues en mode RAW.


On remarquera que seul le 5D MarkIII est capable de shooter 1920x1080 en 24p et en continu - encore que nofilmschool publie une photo montrant une prise de vue à 30fps
Il y a encore le problème de n'enregistrer que sur des cartes CF (pas de sortie HDMI, bien sûr) et les plus rapides (1000x) ne permettent pas d'enregistrer des durées significatives, même avec 64 Go. Une petite idée de ce que la plupart des cartes CF sur le marché sont capables de faire - résultat d'un petit sondage effectué sur le forum de Magic Lantern :




mercredi 15 mai 2013

Canon 5D MarkIII RAW vs. Blackmagic Cinema Camera RAW

Les choses vont très vite grâce à la communauté des supporters de Magic Lantern. Les essais se succèdent avec le nouveau firmware (en Beta, rappelons-le) et on trouve désormais des fichiers DNG à télécharger pour tester les capacités des uns et des autres. Le site cinema5d a publié d'abord un guide de mise à jour du 5D MarkIII avec le nouveau firmware : Get 24p RAW on a 5D markIII (Magic Lantern), et on y apprend pas mal de choses :
- Tout d'abord, qu'il faut effectuer un downgrade du firmware de 1.2.1 (le dernier) vers 1.1.3 (le seul compatible). On connaissait déjà ça avec le MarkII. Donc, si vous n'avez pas effectué de mise à jour du firmware pour obtenir la sortie clean HDMI permise par la version 1.2.1, ne la faites pas !
- Cinema5d explique la mise à jour pour MacOS. Pour une mise à jour sous Windows, il faut aller sur le site de Magic Lantern et s'inspirer des mises à jour de la version actuelle, qui est la 2.3
- Le nouveau firmware peut être obtenu ICI.
- Les fichiers RAW produits par la caméra doivent être convertis en DNG pour pouvoir être utilisés. Sous Windows, l'utilitaire s'appelle raw2dng.exe. Sous OSX,  on pourra le télécharger ICI et les infos sont ICI.
- Les fichiers DNG produits sont utilisables uniquement (semble-t-il) avec les logiciels Adobe. J'ai fait l'essai avec After Effects CS5.5 : Impeccable. En revanche, pas moyen de sortir quelque chose avec Da Vinci Resolve 9. C'est regrettable, car le workflow du coup est bien plus compliqué. 
- Sous Windows, pas d'export en ProRes, mais le DNxHD donne de bons résultats. Il semble d'ailleurs que les exports ProRes avec un Mac ne soient pas chose facile (toujours selon cinema5d) alors qu'avec After Effects sous Windows j'ai pu réaliser des exports en DNxHD assez rapidement.
- La taille des fichiers filmés avec le 5D MarkIII est pour l'instant limitée à 4Go, mais il y a des problèmes avec des fichiers supérieurs à 2 Go (apparemment des problèmes de compilation avec du code écrit en 32 bits).
En attendant que ces problèmes soient résolus par la team ML, voici un petit match organisé par cinema5d entre le 5D MarkIII et la Blackmagic 2.5K. En RAW, bien entendu !




samedi 16 février 2013

Canon Cinema RAW Software : le RAW facile sur C500

En effet, le petit logiciel mis à disposition gratuitement par Canon permet l'ingest et l'export sans problème des fichiers RAW de la C500. L'interface intuitive permet aussi d'émuler les LUT de différentes caméras : Alexa, Blackmagic, F65, RED... Quelques modifications de base de l'image sont permises à travers des contrôles de gammas, netteté, balance des blancs ou brightness. Des informations sont aussi fournies sur chaque clip et on peut utiliser le logiciel pour visionner sur un moniteur externe (en utilisant une carte d'extension avec sortie SDI).
Les codecs disponibles pour l'export sont le DPX 10 ou 16 bits et le ProRes 4444. On pourra aussi exporter des proxies en 720x480 ou 1920x1080 en même temps que le codec choisi et appliquer des gammas tels que le Rec709 ou Canon Log aux fichiers.


lundi 4 février 2013

Workflow Sony D-cinéma et 4K : RAW, XAVC, SR

Les dernières informations concernant les spécifications de workflow sur les caméras D-Cinéma 4K de Sony, telles qu'elles sont publiées dans le dernier numéro de Film and Digital Times :





Et un tableau des résolutions, codecs et débits pour les différentes résolutions et selon les types de média utilisés :

lundi 29 octobre 2012

Comment enregistrer et relire en 4K


Au départ, on considère qu'un format en 4K est toujours, d'une manière ou d'une autre codé en RAW en sortie de capteur. Les data en RAW sont des enregistrements de l'information de luminosité de chaque photosite et les informations couleur après filtrage. Ce qui signifie qu'en RAW, chaque pixel enregistré contient l'information d'une seule couleur. L'enregistrement vidéo, au contraire, enregistre chaque pixel avec les informations couleur et luminosité. Dès lors pourquoi ne pas toujours enregistrer en vidéo ? Tout simplement parce que le fichier vidéo décompressé serait beaucoup plus important que le même en RAW, et tout particulièrement à des niveaux de quantification élevés tels que 12 ou 16 bit. Pour exemple : une seule image ARRIRAW en 16x9 "pèse" environ 7Mo, tandis que la même en 12-bit DPX ferait 19Mo.
Ce sont cependant les codecs, toujours plus perfectionnés en vidéo, qui expliquent que le RAW soit resté confiné à des prestations haut de gamme. Ainsi, à partir du moment où on peut enregistrer de la HD en 12-bit ProRes 4444, de nombreux producteurs (particulièrement ceux concernés par une diffusion télévision) vont préférer un format plus rapide à mettre en œuvre et au final moins coûteux.
Mais qu'est-ce que le 4K en vidéo exactement ? On doit distinguer tout d'abord entre les deux standards qui y sont associés : le DCI, ou Digital Cinema Initiative et le Broadcast. Le Digital Cinema, formalisé par le SMPTE, a une résolution de 4096x2160, soit un ratio de 1,89:1 en termes de format. Le 4K Broadcast a lui été standardisé à 3840x2160, ce qui est exactement le double de la HD (1920x1080). C'est pour celà qu'il arrive parfois que l'on rencontre le terme Quad HD plutôt que 4K. La résolution en broadcast est inférieure à celle du DCI afin de conserver le ratio 16x9 (1,79:1). Ceci est évidemment à mettre en rapport avec les desiderata des marchands de télévisions HD et bientôt 4K, dont les méthodes industrielles s'adapteront plus facilement à de telles évolutions si on ne change pas les standards.
Comment va-t-on afficher justement ces flux en 4K ? L'interface HD-SDI délivre des résolutions allant jusqu'à la HD 1920x1080. Pour afficher du 2K, on doit doubler la bande passante, ceci même si la résolution en 2K est à peine plus grande : 2048x1080. Dès lors, une interface en Dual Link ou en 3G-SDI pourra transporter un flux 2K en 4:4:4, c'est à dire sans sous-échantillonnage. Pour obtenir de la vidéo en 4K, nous pouvons soit combiner 2 connexions en 3G-SDI avec un échantillonnage en 4:2:2, ou bien 4 connexions 3G-SDI pour obtenir du 4:4:4. Côté connectique grand public, la spécification HDMI 1.4 délivre de la vidéo 4K sur un seul câble, en 3840x2160 ou en 4096x2160.
Les prestataires sont de plus en plus souvent confrontés à cette question et, alors que pendant longtemps il n'existait que la solution RED + RED Rocket, des alternatives apparaissent, en particulier celle qui consisterait à coupler la toute nouvelle caméra C500 de Canon avec un enregistreur AJA, le KI Pro Quad. La C500 peut délivrer, à travers des interfaces 3G-SDI, un flux vidéo en 4K (4096x2160)  ou 4 sorties data en HD. Le Ki Pro Quad peut enregistrer le RAW à partir de la C500 et le convertir en vidéo pour l'enregistrer en ProRes 10 bit avec une résolution 4K. Le Ki Pro Quad a des sorties SDI pour effectuer une visualisation en 4K ou en HD. Les données RAW d'origine peuvent être envoyées vers un ordinateur grâce au connecteur Thunerbolt intégré. D'autre enregistreurs, tels que le Codex S et le Gemini 444 sont capables eux aussi de récupérer le RAW en sortie caméra. La C500 et le Ki Pro Quad pourront aussi enregistrer en 2K avec 12 bit de résolution et en 4:4:4.

Référence : 4K Plug-and-Play

jeudi 23 décembre 2010

HDSLR, RAW et time lapse

Oui, on peut utiliser des fichiers RAW pour faire de l'image en mouvement ! Pour ceux qui veulent faire l'expérience, voici le travail effectué par David Newman, CEO de Cineform Inc., et les explications sur le "Cineform Group" sur vimeo  :
Le processus de conversion de RAW en AVI est particulièrement intéressant. Il faut noter que DN effectue une conversion de RAW (fichiers .CR2) vers Cineform RAW avant de passer en AVI avec une résolution de 5184 x 3456. Une conversion de format est effectuée dans VirtualDub pour obtenir 1920 x 1080.  Pourquoi ne pas utiliser d'entrée de jeu des résolutions plus modestes dans le 7D ?
Selon DN, "le suréchantillonnage permet un recadrage en post-production (zoom et crop) sans perte de résolution en sortie. Autrement, il aurait fallu utiliser un dispositif de motion control particulièrement coûteux. Par ailleurs, l'utilisation du RAW original permet d'effectuer un suréchantillonnage tout en conservant la profondeur de quantification, ce qui permet d'accroître l'étendue dynamique tout en offrant plus de flexibilité pour la correction colorimétrique. Vous obtiendrez d'autant plus de flexibilité en post-production que vous aurez conservé un maximum d'informations dans la caméra."
My first night sky timelapse from David Newman on Vimeo.