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dimanche 30 mars 2014

Firmware version 4.0 pour les caméras Sony F5 et F55

Sony vient d'annoncer le disponibilité de la version 4.0 du firmware pour les caméras F5 et F55, comme prévu sur les tableaux de mise à jour publiés l'an dernier (voir ci-dessous). Au total, ces deux caméras ont connu un nombre de mises à jour important et leurs capacités en termes de formats d'enregistrement sont désormais tout à fait intéressantes, quel que soit le type de production envisagé : documentaire ou cinéma numérique. Il est dommage toutefois que la seule option d'enregistrement en RAW possible avec ces deux caméras soit, à l'heure actuelle, celle fournie par l'enregistreur R5 de Sony. Ceci peut constituer pour beaucoup de cinéastes un frein en termes de modularité et de souplesse en tournage. On peut comparer, par exemple, avec le couple constitué par la C500 de Canon et le KiPro Quad d'AJA. D'ailleurs le Canon RAW est reconnu par d'autres enregistreurs tel que l'Odyssey 7Q de Convergent Design. Ces derniers ont annoncé d'ailleurs une prochaine mise à jour du firmware de leur enregistreur haut de gamme, qui lui permettrait ainsi d'être compatible RAW avec la F55 (laquelle dispose de 4 sorties 4K non compressées sur ses 4 sorties HD-SDI, ce qui n'est pas le cas de la F5).



vendredi 9 août 2013

Quel enregistreur externe pour les tournages HD et D-Cinéma ?

Une comparaison intéressante effectuée sur le blog de Sareesh Sudhakaran (alias Wolfcrow) permet de vérifier les caractéristiques et les performances (sur le papier) des 16 enregistreurs externes les plus utilisés sur le marché. Evidemment le cas du SRW de Sony n'est pas traité et, d'ailleurs, Sony est à peine présent (avec le tout nouveau AXS-R5). Mais le travail est intéressant car il permet, d'un coup d'oeil, de déterminer les besoins en fonction du type de production.
La préférence affichée de l'auteur pour la toute dernière machine de Convergent Design, l'Odyssey7Q, est d'ailleurs toute théorique puisqu'il ne l'a pas eu entre les mains.
En tous cas, ma préférence personnelle va au Ki Pro d'AJA, bien qu'il se contente d'enregistrer en ProRes, mais ce boitier est tellement pratique et fiable qu'on peut bien lui pardonner cette limitation...
A noter aussi le tout nouvel enregistreur d'Atomos, le Samurai Blade, qui offre à la fois un moniteur et un oscilloscope-vecteurscope de profil. Espérons qu'il sera plus fiable et plus facile à manipuler que les précédents. Sinon, il est vrai que son prix est imbattable (autour de 1300$) et qu'il contentera bien des filmeurs aux budgets serrés.


samedi 2 mars 2013

Workflow 4K avec Canon C500

Enregistrer en 4K avec une caméra telle que la Canon C500 signifie disposer d'un enregistreur capable d'enregistrer du  4K RAW, tel que l'AJA Ki Pro Quad ou les produits de Codex Digital

ou encore la récente mise à jour du Gemini 4:4:4 de Convergent Design
Exemple : La Canon C500 délivre du 4K sur une sortie SDI vers le Ki Pro Quad. Le Ki Pro Quad enregistre le 4K en RAW sur des disques SSD (de 256 Go ou 512 Go). Un monitoring externe est possible à partir de sorties SDI ou HDMI du Ki Pro Quad.

L'utilisation d'AJA Pack Dock permet de transférer les fichiers RAW vers le système de montage à partir des disques SSD.
Le document suivant publié par Canon Digital Learning Center permet de bien comprendre les principes de l'enregistrement en RAW 4K et de les appliquer à d'autres systèmes


dimanche 24 février 2013

Enregistrement 4K : tableau comparatif


Sur Canon Digital Learning Center, un tableau intéressant montrant les différentes possibilités d'enregistrement en 4K sur recorder externe. Les enregistreurs testés sont : AJA Ki Pro Quad, Codex Onboard S/M et Convergent Design Gemini 4:4:4


lundi 29 octobre 2012

Comment enregistrer et relire en 4K


Au départ, on considère qu'un format en 4K est toujours, d'une manière ou d'une autre codé en RAW en sortie de capteur. Les data en RAW sont des enregistrements de l'information de luminosité de chaque photosite et les informations couleur après filtrage. Ce qui signifie qu'en RAW, chaque pixel enregistré contient l'information d'une seule couleur. L'enregistrement vidéo, au contraire, enregistre chaque pixel avec les informations couleur et luminosité. Dès lors pourquoi ne pas toujours enregistrer en vidéo ? Tout simplement parce que le fichier vidéo décompressé serait beaucoup plus important que le même en RAW, et tout particulièrement à des niveaux de quantification élevés tels que 12 ou 16 bit. Pour exemple : une seule image ARRIRAW en 16x9 "pèse" environ 7Mo, tandis que la même en 12-bit DPX ferait 19Mo.
Ce sont cependant les codecs, toujours plus perfectionnés en vidéo, qui expliquent que le RAW soit resté confiné à des prestations haut de gamme. Ainsi, à partir du moment où on peut enregistrer de la HD en 12-bit ProRes 4444, de nombreux producteurs (particulièrement ceux concernés par une diffusion télévision) vont préférer un format plus rapide à mettre en œuvre et au final moins coûteux.
Mais qu'est-ce que le 4K en vidéo exactement ? On doit distinguer tout d'abord entre les deux standards qui y sont associés : le DCI, ou Digital Cinema Initiative et le Broadcast. Le Digital Cinema, formalisé par le SMPTE, a une résolution de 4096x2160, soit un ratio de 1,89:1 en termes de format. Le 4K Broadcast a lui été standardisé à 3840x2160, ce qui est exactement le double de la HD (1920x1080). C'est pour celà qu'il arrive parfois que l'on rencontre le terme Quad HD plutôt que 4K. La résolution en broadcast est inférieure à celle du DCI afin de conserver le ratio 16x9 (1,79:1). Ceci est évidemment à mettre en rapport avec les desiderata des marchands de télévisions HD et bientôt 4K, dont les méthodes industrielles s'adapteront plus facilement à de telles évolutions si on ne change pas les standards.
Comment va-t-on afficher justement ces flux en 4K ? L'interface HD-SDI délivre des résolutions allant jusqu'à la HD 1920x1080. Pour afficher du 2K, on doit doubler la bande passante, ceci même si la résolution en 2K est à peine plus grande : 2048x1080. Dès lors, une interface en Dual Link ou en 3G-SDI pourra transporter un flux 2K en 4:4:4, c'est à dire sans sous-échantillonnage. Pour obtenir de la vidéo en 4K, nous pouvons soit combiner 2 connexions en 3G-SDI avec un échantillonnage en 4:2:2, ou bien 4 connexions 3G-SDI pour obtenir du 4:4:4. Côté connectique grand public, la spécification HDMI 1.4 délivre de la vidéo 4K sur un seul câble, en 3840x2160 ou en 4096x2160.
Les prestataires sont de plus en plus souvent confrontés à cette question et, alors que pendant longtemps il n'existait que la solution RED + RED Rocket, des alternatives apparaissent, en particulier celle qui consisterait à coupler la toute nouvelle caméra C500 de Canon avec un enregistreur AJA, le KI Pro Quad. La C500 peut délivrer, à travers des interfaces 3G-SDI, un flux vidéo en 4K (4096x2160)  ou 4 sorties data en HD. Le Ki Pro Quad peut enregistrer le RAW à partir de la C500 et le convertir en vidéo pour l'enregistrer en ProRes 10 bit avec une résolution 4K. Le Ki Pro Quad a des sorties SDI pour effectuer une visualisation en 4K ou en HD. Les données RAW d'origine peuvent être envoyées vers un ordinateur grâce au connecteur Thunerbolt intégré. D'autre enregistreurs, tels que le Codex S et le Gemini 444 sont capables eux aussi de récupérer le RAW en sortie caméra. La C500 et le Ki Pro Quad pourront aussi enregistrer en 2K avec 12 bit de résolution et en 4:4:4.

Référence : 4K Plug-and-Play