lundi 6 décembre 2010

HDMI, HD-SDI, 4:2:2, etc. : les merveilles du GH2

Il se dit (et s'écrit) beaucoup de choses en ce moment sur la sortie HDMI du GH2 de Panasonic... Sur un site japonais on peut même lire que grâce à une fonction "non documentée" de l'appareil, on pourrait ainsi récupérer du "RAW non compressé en 4:2:2". Passons sur le "RAW" mais, tout de même je m'interroge : un flux HD-SDI en 4:2:2 quantifié sur 8 ou 10 bits (tel que défini par la norme SMPTE 292M), c'est un bitrate de 1,485 Gbits/s en sortie.
Cet appareil dispose-t-il vraiment des processeurs permettant ce type de traitement ? Personnellement, je travaille avec un 5D MK2, et lorsque je le sens "chauffer" au bout de deux heures de tournage, je ne m'étonne pas de n'avoir en enregistrement (sur CF) qu'un modeste débit de 42 Mb/s ! Autrement dit, peut-on vraiment se passer de la compression dans un codec tel que H.264 - ou un autre - sur ce genre d'appareil ?
J'attends avec impatience les résultats des tests promis par un certain nombre de spécialistes rencontrés sur le Net...
En attendant, voici quelques éléments venant du micro-site Panasonic, cette fois :

mercredi 24 novembre 2010

5D Mark II vidéo : pourquoi utiliser un codec intermédiaire ?

Les questions que je me posais, dans de précédents post à propos de la qualité du H.264 natif et de l'utilité d'un "re-wrapping" intermédiaire avec CineForm (ou un autre codec) ont été traitées sur le blog Cineform Insider, avec photos à l'appui. Et surprise : selon David Newman, l'espace couleur des DSLR Canon se conforme à la norme ITU-601 et non pas ITU-709 ! Il semble en tous cas que l'interpolation effectuée par CineForm soit plus correcte, techniquement parlant, que les choix effectués dans des NLE tels que Premiere Pro CS5, qui se contente apparemment de doubler les lignes en chroma au lieu d'effectuer un véritable traitement (rappelons qu'ici, en 4.2.0, l'information en luminance apparaît bien sur 1920x1080, tandis que chaque composante chroma est codée sur 960x540). CineForm fait grimper les 256 niveaux d'entrée (0-255) à 10 bit (0-1023), puis corrige l'étendue dynamique permise par cette quantification en la ramenant à 64-940, ce qui permet de coder en YUV sans clipper et sans perte de bits d'information. D'autre part, la possibilité d'utiliser FirstLight, en pré-étalonnage (voir le tuto à la suite) ajoute encore une autre possibilité de traitement, mais le tout revient encore assez cher...
Introduction to FirstLight -- Part 1 from David Newman on Vimeo.